Peut-être la prochaine fois.

J'ai à nouveau fauté. Peut-être est-ce une bonne chose ? Après tout, ne dit-on pas "Pas de nouvelles, bonnes nouvelles" ? Tout va bien de mon côté, il est vrai. Mes cours sont finis, mes examens passés bien que râtés, et j'attends désespérément une réponse pour mon stage de fin d'études. Je suis toujours chez D. et ce n'est pas près de changer. C'est même la première année depuis longtemps que je n'ai pas broyé du noir au mois de novembre. Ça change. J'espère que vous avez passé un bon Noël et que cette nouvelle année sera belle, bien qu'elle ait plutôt mal commencé au vu des derniers événements. Alors que le froid de ce mois de janvier nous entoure, je vous propose quelques photos prises lors de mon séjour à Marseille. Un peu de soleil, ça ne peut que nous réchauffer le coeur. Je vous embrasse, et vous dis à très vite. ♥

Quatre mois plus tard.

J'ai fini mon stage hier midi. J'avais les larmes aux yeux, en fin de compte. Mais pas très longtemps car je m'en vais cette nuit en vacances avec Lui. Nous partons près de 10 jours à Marseille, puis 3 jours en Bretagne où je vais revoir ma chienne que j'aime tant. J'espère que vous avez passé un bon été, malgré la pluie. Pour ma part, tout va bien. Tout va même très très bien. Je vous embrasse fort, et vous dis à très vite. Du moins je l'espère. Il faudrait que je revienne avant quatre mois, la prochaine fois. :)

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Et si la roue tournait réellement ?

Un mois s'est à nouveau écoulé. Un long mois parsemé de hauts et de bas. Beaucoup de bas. Je pense surtout à l'absence de D. qui s'en est allé quelques jours à Marseille pour voir ses proches. Une absence particulièrement insoutenable qui a fait resurgir de nombreuses idées noires que je pensais pourtant enfouies à jamais. Mais j'ai tenu bon jusqu'à ce qu'il rentre un matin, inquiet pour moi. Il a pleuré. Beaucoup pleuré. Je n'avais jamais vu de larmes s'écouler sur ses joues. Je m'en veux d'avoir agis avec autant d'excès. Je m'en veux terriblement. Mais que dire, si ce n'est que je ne suis définitivement plus rien sans lui ? Je l'aime, à n'en pas douter.

Un mois s'est à nouveau écoulé, et je sens déjà l'odeur délicieuse de la victoire. Car, oui, j'ai enfin déniché ce stage que je convoitais tant. Après de multiples refus, et un abandon total des recherches, j'ai été contactée. Ce sera dans le secteur agroalimentaire, ce qui sera pour moi l'occasion de découvrir un peu ce secteur qui m'intrigue et qui me semble très intéressant. Je signe la convention demain.

Le soleil brille à nouveau dans le ciel. La vie va enfin pouvoir reprendre. J'espère juste que je saurais retrouver mes marques. Après un mois sans ne rien faire, la reprise promet d'être difficile. Je souhaiterais juste, avant de m'effacer à nouveau, saluer la patience de D. tout au long de ce mois de calvaire. Parce qu'il le mérite, tout simplement.

J'espère que tout va bien pour vous. Je vous embrasse. A très vite. ♥

Never lose hope.

Un mois déjà. C'est fou comme le temps passe. Malheureusement pour moi, je n'ai toujours pas décroché de stage. A croire que la chance s'en est allée voir ailleurs. Désormais que les cours sont finis, j'ai l'impression d'être une chômeuse qui traîne à la maison, cherchant désespérément l'offre qui sera la dernière. Je ne sors presque pas. Mon moral est au plus bas. Je ne trouve le courage de me lever qu'une fois midi passé. Y'a pas à dire, ça me rend folle. Du coup, forcément, je ne viens plus ici bas. Car à quoi bon déverser mon désespoir en ce lieu ? Ça va aller. J'y crois. J'y crois. J'y crois. J'y crois. Enfin ... presque.

J'espère que tout va bien chez vous. Je vous embrasse fort. Et don't worry. Tout va bien. ♥

Un après-midi au Parc

Ça y est. Je suis bel et bien installée chez D. depuis près d'une semaine déjà. Ce que je peux dire, c'est que les premiers instants m'ont fait tout drôle. J'en avais les larmes aux yeux tellement j'étais paniquée d'être enfin livrée à moi-même. Le soir du déménagement, je n'ai pas su quitter les bras de D. vu mon état de totale perdition. Et puis le temps s'est écoulé. Je me suis reprise en main. J'ai réalisé. Et puis j'ai avancé. 

Mercredi soir, nous sommes allés au restaurant où j'ai mangé jusqu'à plus faim. Jeudi nous sommes allés à Paris pour que je puisse avancer dans ma recherche de stage avec ma formatrice (Car non, je n'ai pas été acceptée pour le stage. Mais ça ne fait rien. J'ai de nouvelles pistes prometteuses.) avant de finir au beau milieu d'un magasin de jeux de rôles et jeux de plateau. D. a fait des folies en s'offrant deux jeux de plateau. J'étais chargée de le surveiller pour qu'il n'abuse pas. On a finalement déjeuné au Subway du quartier où D. était tellement paumé que j'en ai ris. On a fini la journée au supermarché où nous avons fait nos premières courses. Deux heures pour acheter trois fois rien. Je ne sais pas encore comment nous avons fait, mais il faut croire que nous ne sommes pas encore très doués. Jeudi, nous remettons ça avec l'objectif de sortir en moins d'une heure et demie. Allez, on y croit.

Dimanche, j'ai embarqué D. et sa chienne au Parc des Chanteraines. J'avais besoin de profiter du dernier jour de vacances de D. et envie de prendre l'air. Nous avons passé un très bon moment, avec comme souvenirs quelques photos que j'ai pu prendre. Cela faisait un moment que je n'avais pas pris de photos. Ça m'a fait énormément de bien. 

Alors oui j'avais peur en m'embarquant dans cette histoire. Je ne voulais pas perdre mon petit confort, mon insouciance de petite-fille-qui-vit-chez-papa, mon espace. Alors oui, ce n'est pas bien grand là où je suis désormais. Mais je m'aperçois que ça ne me dérange pas. Il est clair que je ne vivrais pas ainsi durant des années, mais je pense être capable de vivre de la sorte jusqu'à ce que nous puissions espérer mieux. Et puis, en attendant, j'ai l'impression d'être dans un petit cocon. Notre petit cocon à tous les deux. Et c'est le plus important.

J'espère que tout va bien chez vous. Je vous embrasse et vous dis à bientôt. ♥

Embarquement immédiat. Veuillez attacher vos ceintures.

Aujourd'hui, je vais passer la journée dans mes cartons. Car, oui, c'est LE grand week-end. Et même si D. n'a temporairement plus de voiture suite à un vol qui n'a pas abouti (porte forcée, câbles arrachés ... Merci messieurs.), ma soeur a accepté de venir nous aider pour transporter mes quelques petites affaires. Vêtements, ordinateur, séries, livres et produits de toilette. Le strict nécessaire. Je pars comme une voleuse, un peu sans réfléchir c'est vrai mais à quoi bon se poser mille et une question si ce n'est pour paniquer davantage ? Cette nuit, c'était la dernière fois que je dormais dans mon lit. Petite pincée de nostalgie, contrebalancée par une immense joie. Demain, je m'en vais vivre ailleurs. Demain, je m'en vais rejoindre mon amoureux. Demain marquera sans aucun doute un grand tournant dans ma vie. J'ai peur. Terriblement peur.

Je vous embrasse. A très vite, pour de nouvelles aventures. :)

D'ici deux petits mois.

Bonsoir à vous tou(te)s. Ou peut-être même bonsoir à moi seule. Qu'importe. C'est ma faute après tout. Moi qui n'ai laissé de message ici depuis un mois déjà. Le temps file à vive allure, sans me laisser le temps de dire stop. D'ici deux mois, je serai officiellement en stage. Normalement. Si tout va bien, quoi. Serrons les fesses encore quelques jours. D'ici deux mois, je serai également officiellement chez D. si on se décide enfin à se bouger les fesses. Seulement, serrer les fesses et les bouger, ce n'est pas chose facile. Chaque chose en son temps. D'ici deux mois, j'aurais enfin fini mon projet bibliographique auquel j'avoue ne pas trop me préoccuper si on décompte ce soir et demain. Lundi, je dois rendre un premier jet. Ce matin, la page était encore blanche. Mais avec un peu de motivation, et de stress, j'ai déjà pas mal avancé. D'ici deux mois, j'aurais peut-être écrit un nouvel article derrière celui-ci mais ... qu'ai-je dit précédemment, déjà ? Ah, oui. Chaque chose en son temps. Même si j'ai prévu un article littéraire que je ferai très certainement un jour. D'ici là, portez-vous bien. Porte-toi bien, petite Bavareine. 

J'ai été atteinte par le syndrome de mon binôme de TP. Le syndrôme Gollum. (Véridique !) Je vous laisse imaginer ce que je dois endurer. 

Parce que dès le premier regard, j'ai su que c'était lui.

Le chat, hein.